NDA a lancé jeudi 3 décembre à Paris, Gare de Lyon, la campagne régionale de DLR pour l'Ile-de-France, en présentant à la presse un tract dénonçant le fiasco du PS et des Verts tout comme l'irréalisme de l'UMP sur la question cruciale des transports, bête noire des habitants de la région parisienne. Ce tract sera largement diffusé d'ici aux fêtes de fin d'année.
Ile-de-France : carton rouge de Dupont-Aignan (DLR) pour les transports
03/12/2009 17h04 GMT - ELECTIONS-RÉGIONALES-PARTIS-DLR - Nouvelles de France - AFP
PARIS, 3 décembre 2009 (AFP) - Le président de Debout la République (DLR), Nicolas Dupont-Aignan, a brandi, jeudi lors du lancement de sa campagne pour les régionales en Ile de France, un tract en forme de "carton rouge" pour les transports, l’axe principal de son programme.
Réuni avec une vingtaine d’élus locaux de son parti, le député de l’Essonne a choisi symboliquement le site de la gare de Lyon à Paris, où circulent également métro et RER, pour se faire le porte-parole des "banlieusards oubliés".
"Nous distribuons un carton rouge au PS et aux Verts pour douze ans d’immobilisme, mais aussi à l’UMP pour son projet délirant du Grand Paris qui ne résout pas les problèmes de transport des franciliens", a dit M. Dupont-Aignan, qui fait le pari de dépasser les 10% au premier tour.
Avec le dixième du budget du Grand Paris, soit deux milliards, ce dernier assure qu’on peut "remettre à neuf tous les RER" et "doubler le nombre de ligne de bus en banlieue".
Face à des "élites déconnectées de la réalité", M. Dupont-Aignan a plaidé pour le "bon sens des élus de terrains", proposant des "petits projets concrets, réalisable plus vite et avec moins d’argent", comme la généralisation de la vidéo-surveillance dans les rames.
Dénonçant la "clique de Sarkozy dans les Hauts-de-Seine", le député, qui a coupé les ponts avec l’UMP en 2007, a assuré que le budget prévu pour l’aménagement de l’avenue de Neuilly-sur-Seine permettrait de "faire sauter une dizaine de bouchons routiers".
Il n’a pas non plus ménagé les Verts, les rendant responsables des "700 kilomètres d’embouteillages quotidiens" pour avoir refusé "par idéologie" tous les projets d’investissements routiers.
Son parti, qui avait obtenu un peu moins de 2% des suffrages lors de son batême du feu lors des européennes de juin, envisage de déposer des listes dans une douzaine de régions.
En Ile-de-France, chacun des 209 candidats s’est engagé à verser 1.000 euros pour financer la campagne. "Nous n’avons pas beaucoup de moyens, mais nous avons des idées", a déclaré M. Dupont-Aignan, avant de regagner en RER sa mairie de Yerres (Essonne).